L'etude menée par l'OIM sur la pandémie de la COVID-19 apparaît dans un contexte où la crise sécuritaire a rendu vulnérable l'économie de la région de l'Extrême-Nord du Cameroun. Comme dans tous les pays d'Afrique, cette maladie a imposé de nouvelles habitudes aux populations camerounaises. La fermeture des frontières, les mesures de distanciation et la restriction des mobilités nationales sont à l'origine de ses changements. L'étude sur l'impact de la COVID-19 intervient pour évaluer les conséquences de la crise sanitaire sur le secteur économique. La méthodologie adoptée se base sur une approche mixte (qualitative et quantitative). Les principaux résultats obtenus montrent que la plupart des secteurs d'activité de la région ont subi des chocs importants, spécfiquement dans le domaine du commerce, l'import-export, la vente d'alcool, l'agriculture, l'élevage et l'artisanat. De nouvelles activités ont emergé, et celles-ci ont permis aux populations bien que résiduelles de développper de nouvelles capacités de resilience économique.